Centre International
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Actualités

ven. 12 octobre 2012

La parole est à Margarita Echeverria

Nous poursuivons notre série d’interviews consacrées aux personnes qui – dans les coulisses – jouent un rôle important dans le développement du Réseau Universitaire International et la concrétisation de ses diverses activités. La parole est donnée aujourd’hui à Margarita Echeverria, coordinatrice locale du CIES au Costa Rica. Comme de nombreuses femmes actives du XXIème siècle, Margarita doit et sait jongler avec ses occupations professionnelles, une vie familiale intense, de nombreux mandats pour la FIFA et le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) ainsi que l’organisation du Programme FIFA/CIES en coopération avec Yamileth Chacón, José Moncada et Judith Jiménez de l’Universidad de Costa Rica à San José.

Formation académique

Licence en droit

Activités professionnelles

Consultante dans le domaine du sport, arbitre au TAS situé à Lausanne (Suisse), consultante externe pour la FIFA et la Fédération de Football du Costa Rica.

Activités sportives

Quand son agenda le permet, Margarita va au gymnase chaque jour (tôt le matin de préférence) pour suivre un cours d’aérobic ou faire une heure de musculation…. Ce qui lui permet de céder à la tentation d’un dessert volumineux ou de chocolats sans trop de mauvaise conscience…

Famille

Deux enfants: Erika (19 ans) qui suit les traces de sa mère (études de droit, avec l’objectif  d’effectuer le Mastère FIFA) et José Javier (15 ans), qui est encore au lycée et joue au football avec enthousiasme, tout en organisant parfois des fêtes surprises dans la maison familiale…

Sports préférés

Le football, sans toutefois le pratiquer. Mais ce que Margarita aime avant tout, c’est danser, avec une faiblesse pour le feu du tango et le romantisme de la valse…

Loisirs

Ecouter de la musique, passer une soirée entre amis avec un bon verre de vin ou de whisky. Ou encore marcher sans penser à rien, faire le vide, oublier les rendez-vous professionnels et profiter de l’instant présent….

Principale qualité

Travailleuse, encore travailleuse et toujours travailleuse (ce que le CIES confirme…)

Principal défaut

Impatiente, encore impatiente et toujours impatiente (ce que le CIES confirme également…)

Animal préféré

Le Phœnix, l’oiseau légendaire qui renaît toujours de ses cendres, symbole de l’éternel recommencement. Il faut savoir se relever quand la vie «vous joue des tours»…

Film préféré à la télévision ou sur le grand écran

Il y en a beaucoup. Pour n’en citer qu’un, «Shirley Valentine», l’histoire de cette mère de famille à qui personne ne paie plus attention au point qu’elle en est réduite à parler avec le mur de sa cuisine. Des vacances en Grèce avec une amie lui permettent de redonner un sens à sa vie et de redevenir une personne à part entière, de renaître… comme le Phœnix!

Meilleur souvenirs de (tes nombreux) voyages

Le plus insolite reste celui d’un voyage à Rome, avec mes enfants. Quelle ne fut pas ma surprise de voir tout à coup mon fils, alors âgé de six ans, sortir du Vatican avec les poches pleines de la petite monnaie que les gens mettent dans les troncs d’église! En tant que mère responsable – et juriste avisée -, je lui ai ordonné de rendre cet argent illico presto, sans discussion…

Le héros d’une vie ?

Pourquoi avoir un seul héros? Il y a de nombreuses personnes dont j’ai croisé le chemin qui sont devenues mes héroïnes et mes héros, des personnes qui m’ont beaucoup appris et dont l’exemple m’a permis de m’améliorer et de me développer. Un héros peut-être quelqu’un au coin de la rue qui me donne tout simplement une leçon de vie…

Un principe fondamental dans la vie?

Il faut enseigner la pêche et non pas offrir le poisson aux personnes qui en ont besoin…

Quelles sont vos responsabilités dans le cadre du Programme FIFA/CIES?

Elles sont très variées. La tâche de coordinateur évolue avec le temps. Au début, comme je connaissais déjà bien la FIFA et le CIES, j’ai eu un rôle très actif dans la mise en place du Programme, il fallait faire un peu de tout. En tant que juriste spécialisée dans le domaine sportif, j’ai également eu l’opportunité d’enseigner le module de droit, ce qui m’a donné de nombreuses satisfactions. Dorénavant, je travaille aux côtés de l’université avec pour objectif d’organiser le Programme en partie «à distance» dès 2013…

Comment s’est développé le Programme FIFA/CIES au Costa Rica depuis 2009?

Je crois que nous pouvons être contents, le nombre d’étudiants est en constante augmentation. Les évaluations des cours sont excellentes. Si quelque chose fonctionne un peu moins bien, l’Université réagit rapidement. Je suis surtout impressionnée par la volonté d’apprendre des étudiants: ils exercent tous une profession et trouvent le temps de venir en classe deux fois par semaine, et parfois de très loin… Oui, chapeau bas!!!

Est-ce que les étudiants ont l’occasion d’appliquer leurs nouvelles connaissances au sein de leur organisation sportive?

C’est un des aspects positifs du Programme, l’équilibre entre la théorie et la pratique, ce qui permet aux étudiants d’appliquer immédiatement les concepts appris en classe. C’est «tout bénéf» pour le sport costaricain…

Quelles sont vos relations avec le CIES et le Réseau Universitaire International?

Avec le CIES, elles sont excellentes, car les partenaires sont toujours attentifs à nos besoins.  Avec les autres universités du Réseau, c’est plus lent et il y a également l’obstacle de la langue. Mais je constate que, depuis une année, les choses sont en train de bouger: Je donne des conférences dans diverses universités hispanophones, les professeurs et coordinateurs du Réseau sont de plus en plus sollicités dans d’autre pays… Cette mobilité est souhaitée et souhaitable. C’est un des objectifs que nous nous sommes fixés pendant le séminaire de Buenos Aires.

Et que pensez-vous du Programme FIFA/CIES ?

Je crois que le Programme permet à chacun de progresser, d’investir immédiatement les connaissances nouvellement acquises dans les organisations sportives. Ses points forts sont multiples: l’appartenance à une communauté, l’échange d’expériences et d’idées, les contacts, le réseautage… Oui, je pense sincèrement qu’un tel programme de formation est utile au sport, dans le sens le plus large du terme.

Des exemples de «success stories» pour les anciens étudiants du Programme au Costa Rica ?

Il y a en a plusieurs, à tous les niveaux… Certains d’entre eux ont été nommés à des charges gouvernementales (ministre, conseiller ministériel). Un étudiant est devenu manager d’un club de première division et une étudiante de la ligue de première division. Un troisième est a été nommé responsable de la communication de la Fédération de Football du Costa Rica. Nous avons même un ancien étudiant qui a été élu à la tête d’une fédération internationale de sport!

Un dernier mot  pour les futurs managers d’organisations sportives au Costa Rica et ailleurs?

Je terminerai par une citation: «Un voyage de mille kilomètres commence toujours par un premier pas… » Ce premier pas peut être un programme éducatif, il ne faut plus avoir peur des bancs de l’université. La formation académique est un instrument formidable pour le développement du sport. Au regard de la complexité du monde actuel, les fédérations sportives, quelle que soit leur taille, doivent être prêtes et pouvoir compter sur des collaborateurs qualifiés. Sinon…

 

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