Interview de Tim Goethals, Président du FIFA Master Alumni Association

1.   Tout d’abord, pourriez-vous me parler de vous et de votre parcourt professionnel?

Je suis originaire de Belgique et j’ai 37 ans. Je vis actuellement à Neuchâtel avec ma femme Agnès et mes 2 enfants (Auriane 5 ans et Romain 11 ans).

J’ai fait des études en économie et j’ai commencé par travailler quelques années chez Ernst & Young Consulting à Brussels, où j’ai mené à bien différents projets financiers pour différentes industries. Ayant toujours voulu travailler dans le monde du sport, j’ai décidé d’arrêter ma carrière en fiance et j’ai postulé pour la 5ème édition du FIFA Master en 2005.

En 2006, juste avant la coupe du monde de football et après avoir obtenu mon diplôme, j’ai été engagé à la FIFA dans le domaine du Ticketing & IT Solutions (ce qui fait maintenant partie du MATCH). A mon retour de Berlin, j’ai quitté la FIFA pour aller travailler au Mouvement Olympique de l’ASOIF (Association of Summer Olympic International Federations) ainsi qu’en temps partiel chez SportAccord Convention où j’étais à la tête de l’équipe des opérations.

A la fin de l’année 2011, j’ai quitté mon poste de SportAccord Convention pour travailler à plein temps à l’ASOIF comme Head of Projects. Sept ans après avoir reçu mon diplôme du FIFA Master, je peux dire, sans réserve, que le Master a été un tremplin pour ma carrière professionnelle, ayant actuellement rôle principal parmi le Mouvement Olympique.

2.   Etes-vous personnellement lié au monde du sport ?

J’ai fait beaucoup de tennis dès l’âge de 9 ans et j’ai été très actif en tant que membre du comité de mon club. J’ai toujours apprécié le fait d’être sur le terrain et en même temps impliqué dans la partie organisationnelle.

J’ai également été capitaine de mon équipe interclubs. L’ironie, c’est que depuis que je travail dans le sport, je n’ai presque plus le temps de jouer et je dois systématiquement décliner les demandes.

3.   Pourriez-vous nous donner quelques exemples clés de vos tâches quotidiennes?

En tant que Head of Projects, je gère une équipe de 3 personnes. Notre équipe s’occupe de différents projets tels que la coordination des jeux, où nous listons tous les problèmes que rencontrent les fédérations pour l’organisation des Jeux Olympiques. Ceci nous amène à collaborer très étroitement avec le département des sports du CIO, avec qui nous avons de très bonnes relations.

L’ASOIF possède également différents groupes de consultants qui aident les fédérations internationales à la réalisation de leurs projets. De plus, afin de coordonner les intérêts communs des fédérations membres de l’ASOIF, il est crucial de maintenir une bonne relation entre nos différents partenaires.

4.   Qui est votre sportif-ve préféré et pourquoi?

Justine Henin. Premièrement, parce qu’elle est belge. Deuxièmement, parce que c’est une joueuse de tennis et finalement parce que c’est une battante qui n’abandonne aucun match. Elle a gagné 43 titres en simple, dont 7 Grand Chelem si je ne me trompe pas, et une médaille d’or lors des Jeux Olympiques d’Athènes.

Dommage que je n’ai pas été là pour regarder le match ! Pour la petite anecdote, ne jouant plus en professionnel, Justine a créé son propre club de tennis et a racheté le club dans lequel je jouais !

5.   Qu’est-ce qui vous a mené à la présidence de l’association FIFA Master Alumni ?

Le FIFA Master m’a apporté énormément de choses et j’ai pensé qu’il était temps de donner quelque chose en retour. Le volontariat est crucial dans le monde du sport et il en va de même pour notre association. Nous avons besoin de membres pour animer l’association et il est important que nous y consacrions du temps pour contribuer à son développement.

Ce n’est pas quelque chose de facile étant donné que nous avons tous un emploi du temps très chargé, mais ça en vaut la peine. C’est un honneur pour moi d’en être le Président et ainsi contribuer, avec l’aide d’un comité dévoué, au futur de notre association

6.   Selon vous, quels sont les objectifs à long terme du l’association FIFA Master Alumni?

Je pense que nous sommes arrivés à un point crucial au niveau du  développement de l’association. Aujourd’hui, nous avons atteint une taille conséquente due au nombre élevé d’Alumni et nous bénéficions d’une très bonne réputation grâce aux membres travaillant dans l’industrie du sport. A l’aide de cette base, il est maintenant temps de se projeter vers le futur. Nous sommes actuellement en train de développer, en collaboration avec nos membre et partenaires, un plan stratégique qui nous permettra de définir la vision du FMA et ainsi établir des objectifs à long terme.

Selon moi, la mission du FMA est d’unir, promouvoir et soutenir les membres, en coordonnant leurs intérêts communs et leurs buts. Notre objectif est de représenter les intérêts de nos membres et de maintenir les liens qui les unissent. C’est pour ça que nous devons continuer de promouvoir le FIFA Master et de collaborer avec le CIES et son Board. Notre objectif à long terme est de devenir plus influent, mieux organisé et plus indépendant, tout en confirmant notre force de réseau dans l’industrie. Il est vrai que c’est un sacrifice à faire en termes de temps et d’énergie, mais je sens que nos membres sont de plus en plus impliqués et c’est quelque chose que nous encourageons !

Nous essayons également d’améliorer la communication de l’association de façon à mieux promouvoir les intérêts de nos membres.

7.   Concrètement, comment le CIES et le FIFA Master impactent sur l’industrie du sport ?

C’est très simple. Ils forment des professionnels qui seront les futurs dirigeants du monde du sport.