La parole est à Mario Hernández Cova

Nous poursuivons notre série d’interviews consacrées aux personnes qui – dans les coulisses – jouent un rôle important dans le développement du Réseau Universitaire International FIFA/CIES et la concrétisation de ses diverses activités. La parole est donnée aujourd’hui à Mario Hernández Cova. Très engagé dans le sport en tant que dirigeant d’un club de football, Mario estime indispensable l’éducation des managers d’organisations sportives de toutes tailles, des fédérations nationales aux petites associations de quartier. C’est pourquoi il a décidé, avec sa sœur Ingrid, de soutenir financièrement le Programme FIFA/CIES organisé au Venezuela en coopération avec Maria José Gonzalez et Rafael Espinoza, coordinateurs du Programme auprès du Centre de Formation Continue (CENDECO) de l’Universidad Metropolitana (UNIMET), ainsi que Victor Ledezma, ancien joueur de football professionnel et coordinateur CIES local.

Vie familiale

Marié, un fils qui a maintenant 20 ans. Pour la plus grande fierté de son père, Gerardo Andres étudie dans une faculté de commerce aux Etats/Unis. Mais, par-dessus tout, il a hérité de sa passion du football et évolue dans le « team » de son université… Peut-être un prochain joueur de l’équipe nationale du Venezuela… Mario est aussi très proche de son frère et de sa soeur avec lesquels il crée et gère de nombreux projets communs.

Activités professionnelles actuelles

Ingénieur, homme d’affaires et dirigeant d’un club de football de première division, le Deportivo Petare.

Autres cordes à son arc

Mario est trop modeste pour répondre à la question… Mais il avoue tout de même être un alumnus de la première édition du Programme FIFA/CIES à Caracas…

Activités sportives

Et bien non… surprise… pas le football… mais le tennis tous les matins, à six heures… alors que Caracas est encore endormie… Et Mario déjeune deux fois… avant et après sa prestation sur les courts, qu’elle soit bonne ou mauvaise…

Loisirs

Cette fois-ci, oui … c’est le football… comme dirigeant qui suit son équipe avec attention, comme supporter qui va régulièrement au stade, comme téléspectateur qui regarde les matchss des ligues sud-américaines et européennes…Et aussi comme père qui analyse et commente les performances de son fils, même de très loin…
Mais Mario aime également la Formule 1, même s’il ne collectionne pas de bolides dans son garage…. Il se contente de quelques voitures miniatures, exposées dans son bureau… Pour le faire rêver…

Couleur préférée

Le bleu sous toutes ses formes et pour tous les objets de la vie quotidienne, des voitures aux ustensiles de cuisine en passant par les habits… C’est pourquoi, le jour de l’interview, Mario porte une splendide chemise verte… Il faut savoir faire des exceptions, sortir de la routine, non?

Animaux préférés

Un seul et unique animal: les chiens…  Petits, grands, à poils longs ou courts, bruns, beiges, noirs ou fauves… L’important c’est leur noblesse, leur indéfectible attachement … Ah, s’il pouvait adopter un des chiens des films de Walt Disney… si fidèles, émouvants et drôles…

Mets de prédilection

Mario apprécie une large gamme de plats… Le riz au poulet (arroz con pollo) dans un petit bistrot tout comme le caviar dans un environnement plus sophistiqué… Quant aux boissons, il aime surtout le vin rouge dont sa famille est importatrice… Un petit conseil, si vous invitez Mario à dîner, évitez les tripes ou le lait… Il les a en horreur…

Acteurs préférés

Sans hésitation Demi Moore, pour ses talents d’actrice et pas seulement ses qualités plastiques… Et Al Pacino pour les mêmes raisons… (rires)…. Quel génie, dans Scarface ou le Parrain, à côté du grand Marlon Brando…

Pays préféré

L’Italie…. J’aime sa cuisine, ses paysages, son histoire… Et, il ne faut pas que je l’oublie, j’aime ce pays … parce que mon épouse est italienne…

Qualité primordiale chez une femme/un homme

L’honnêteté… Quelle relation d’amitié, d’amour ou de travail peut-on bâtir sur la dissimulation ou le mensonge?

Et le pire défaut

Le corollaire de ce que je viens de dire, à savoir le mensonge... C’est pourquoi je n’ai aucun goût pour la politique...

Quelles sont vos responsabilités dans l’organisation du Programme FIFA/CIES au Venezuela?

Avec ma sœur Ingrid, nous sommes les sponsors du Programme depuis 2010… Et nous venons de renouveler notre partenariat avec l’UNIMET et le CIES… Je me suis beaucoup impliqué dans ce Programme, au point d’en être un étudiant…. J’assiste également aux séances de coordination… Et, quand j’ai le temps, aux interviews des étudiants et aux examens… Mais sans intervenir dans les décisions…. Je respecte la liberté académique…

Quelle a été votre expérience comme étudiant du Programme?

Excellente au niveau de l’enseignement… J’ai également pu partager des expériences et des idées avec des compagnons de classe venant de différents horizons professionnels et sportifs… Cela vaut de l’or…

A vos yeux, quelle est l’importance du Programme FIFA/CIES pour le sport dans votre région ou dans votre pays?

Elle est essentielle dans un pays où, comme dans beaucoup d’autres, la formation des managers sportifs est souvent lacunaire… Et cela vaut pour toutes les catégories d’organisations sportives et de sport…Le Programme contribue à l’amélioration du sport, à son édification en offrant des outils de gestion de base modernes et pratiques…

Comment évaluez-vous votre relation – celle de votre université – avec le CIES et les autres membres du Réseau ?

Ce qui me plaît avant tout, c’est que nous avons à faire à un véritable partenariat. Les relations sont fréquentes, proactives… Nous nous rencontrons ici, au Venezuela, ou lors des séminaires du Réseau FIFA/CIES et parlons de tous les sujets, ouvertement… Nous somme persévérants et flexibles… Notre objectif commun est de constamment nous améliorer, ce que j’apprécie grandement en tant qu’entrepreneur…

Une devise pour la vie?

Ce que tu es et ce que tu seras dépend seulement de toi!

Un conseil pour les (futurs) managers sportifs?

Peut-être une citation de Vincent «Vince» Lombardi, fameux entraîneur de football américain d’origine italienne (pour rester cohérent avec ce que je vous ai déjà dit) : «La seule place où «succès» précède «travail», c’est dans le dictionnaire»… Alors, Mesdames et Messieurs les managers, au travail… tous ensemble… pour le bien du sport!